Le quai

J'étais debout sur ma barque, le dos légèrement vouté et la tête baissé. Mon capuchon formait une ombre noir qui dissimulait mon visage aux regards. Ma frêle embarcation avançait au milieu des flots agité de la mer du matin. La lumière grise de l'astre solaire commençait tout juste a percer l'épais nuage de ténèbres qui recouvrait le monde. Derrière l'ombre de ma capuche, je regardais la terre des humains qui se rapprochait lentement. A travers la brume, l'îlot ressemblait a un paradis de paix et de prospérité. Une menace pour tous les maîtres des ombres et des ténèbres.

Ma barque heurta doucement un des pontons de bois usé par l'eau et le vent, et je pus mettre le pied sur cette terre de lumière. Étant habitué aux terres désolées du continent, j'eu du mal a m'accoutumer a l'apparence de cet endroit. Tout semblait être fait dans les règles de l'ordre et de la paix. Des ruines paisibles de battisses formaient l'entrée du port. Au loin, je pouvais distingué les ruines d'une cité. Cette ville serait mon premier objectif. Alors que je m'apprêtais a quitter la côte en empruntant une vieille piste de terre trempé de rosé, un humain sortie en courant d'une des battisses du port. Il se dirigea vers moi et me parla en ces termes :

"Bonjour jeune homme ! Je suis le gardien du port, et je dois contrôler toute personne arrivant des terres inconnu !"

Je m'arrêta face a l'homme et le regarda. Il était plutôt petit et trapu, mais sa carrure laissait entrevoir une puissante ossature et une force physique décuplée. Il portait une longue épée dentelé dans le dos et était vêtu d'un cuirasse en cuir noir. Son regard avait la profondeur des hommes qui ont vécu et survécu a des batailles de grande envergure. Je me redressa et le domina de toute ma taille, mais je ne dis rien. L'homme pris un air dur et ajouta.

"Je suis dans l'obligation de vous fouiller et d'enregistrer votre arrivé ici. C'est pour le bien être et la sécurité de toute l'île."

Il fit un pas vers moi et tendis la main vers ma sacoche noir. Je leva aussitôt mon bâton et le frappa doucement sur le sol. La main de l'homme fus aussitôt repoussé. Il fronça les sourcils et me regarda avec une expression de colère. Je lui dis alors d'une voix grave et lente :

- Je ne laisserai jamais un humain poser la main sur moi. Si tu veux sauver cette île, va plutôt avertir tes compagnons que les ténèbres sont en route.

A ces mots, l'homme pris sont arme en main et pris une position de combat. Il me lança un regard glaciale et me demanda d'une voix légèrement tremblante :

"Qui es-tu ?"

Je frappa a nouveau mon bâton sur le sol et un volute de fumée mauve et noir jailli des yeux du dragon qui ornait le haut de mon bâton.

- Je ne suis qu'un messager !

[La suite au prochain post]

Le visage du malheureux gardien commençait a prendre un délicat teint blanchâtre. Mais il baissa pas sa garde, et resta solidement camper sur ses jambes prêt à me faire face. D'une voix légèrement tremblante, mais cependant ferme et décidé, il me répondit :

"Ne reste pas ici créature noir ! Tu n'es pas le bienvenue ici. Si tu n'obéis pas, je serai contraint de t''y obliger !"

Il marqua un silence, puis ajouta comme pour se donner du courage :

"Je ne te crains pas !"

Je resta ainsi debout, le brouillard de ténèbres tournoyant autour de mon bâton sans s'arrêter. Je jaugea du regard l'humain qui me faisait face. De toute évidence, malgré la peur que je lui apportais, il semblait déterminé a me bloquer la route.

*Tant pis pour lui*

Je leva mon bâton et le pris a deux mains. Je pris un posture de duel et fixa le visage de l'homme. En me voyant faire ce mouvement, l'homme crus que j'allais l'attaquer. Il bondit en avant, l'arme levée et dans un long cris de guerre, fonça vers moi. La vitesse de l'attaque me surpris. Je n'eu pas le temps d'invoquer une quelconque magie pour me défendre, et n'eu d'autre choix que de bondir sur le coté. La lame perça la manche de ma robe et entailla profondément la chair de mon épaules. Un pic de douleur m'envahis, et je trébucha. Un genou au sol, je tourna la tête vers mon adversaire. Il était déjà face a moi, l'arme levé. Son teint avait repris des couleur, signe que la réussite de sa première attaque l'avait remis en confiance. Ignorant la douleur, je me remis sur pied et lui fis face. Je devait pas sous estimé cet adversaire.

"Abandonne là, démon, et retourne vers ce continent maudit que tu n'aurai jamais du quitter !"

A ces mots, je sentis un sourire me monter aux lèvres. Un éclat de rire m'échappa et je me remis en garde. Cette fois, je pris une posture d'attaque rapide. Il n'était pas question que je me fasse avoir une deuxième fois de la même façon ! Je concentra un pic d'énergie dans mon poing que j'amplifiai par le biais de mon bâton. Je mis une seconde et demi a préparer mon sort. J'attendis ensuite, face a mon adversaire.

- Renvoie moi chez moi alors...., dis-je a voix basse !

Ma provocation eu l'effet que j'espérais. L'homme pâlit a nouveau, puis me chargea a nouveau. Il tenta de me frapper avec un mouvement de fauche, mais j'esquivai le coup aisément; Il passa a coté de moi sans effleurer. Son dos étant ainsi a ma porté, je tendis mon bâton et murmura :

- ...inferno mortis.....

Il y'eu un bruit de bourrasque, et une lance de ténèbres jailli de mon arme et le frappa entre les omoplates. Il poussa un grognement sourd, et s'effondra de tout son long. Je me redressa et regarda le corps du gardien. Il bougeait encore. Sa cuirasse avait absorbé l'énergie de mon sort. UN trou était visible là où la lance maléfique l'avait touché. Sa peau était légèrement noircis. Il se releva et se remis face a moi. Ses mains commençait a trembler, et il semblait complètement essoufflé. Mais il me fit face, l'air toujours aussi déterminé. Il commençait a m'amuser. Je me remis en garde, et me concentra tout en restant attentif a ses mouvements. Je n'eu pas le temps de finir de me concentrer, parce qu'il m'attaque encore une fois. Plus lentement, mais avec une rage décuplé et probablement une force supérieur. Au moment ou il abaissa son arme, je le frappa sur le torse avec le bout de mon bâton.

- ... reflecto deflecto....

Il y eu un flash de lumière rouge, et l'homme fus projeté en arrière. Il poussa un grand crie, puis tomba au sol. Son torse avait explosé, projetant du sang et des débris d'os sur la boue humide du chemin. Il était couché au sol, avec tous les membres écartés. SA blessure fumait encore d'une fumée noir, diffusant une odeur de chair brulé. Une odeur de mort.

- Sayonara !

J'enjambai le corps fumant de mon adversaire, et pris le chemin de la ville ! Je refusais que quelqu'un me fasse barrage. Quiconque oserai se mettre sur mon chemin subirait le même sort !

(--> Les ruelles)

*Le groupe s'approcha du quai. Le soleil pointait midi. Il n'y avait personne, c'était désertique. Au loin, on voyait une brume menaçante et silencieuse.
Au bout de quelques minutes, cinq hommes taillés en V, s'approchèrent.*
- C'est vous le groupe qui voulait traverser ? Demanda l'un en écrasant son mégot de cigarette.
- C'est nous, répondit Wilf.
- On m'avait dit, deux passagers.
- Nous sommes quatre, il y a eu un changement.
- Ecoutez moi bien bande de larve, je n'aime pas trop les changements, sauf quand c'est moi qui les décide.
- Et avec 200 pièces d'or de plus ?
- 200 par personne.
- 75 par personne.
- 150.
- 100.
- 140.
- 100, je ne peux pas plus.
- Va pour 100, mais silence.
*Ils montèrent dans un vieux navire en bois qui semblait flotter par l'opération du saint esprit, le capitaine qui était celui qui avait marchandait se présenta sous le nom de José, mais il précisa qu'il ne valait mieux pas lui parler car il était de mauvaise humeur. Il leva l'encre et ils partirent immédiatement*
- Combien de temps va durer le voyage ? Demanda Flimt.
- 'Sais pas.
- Comment ça ?
- 'Sais pas, j'te dit.
*Un autre marin s'approcha de Flimt et lui dit à voix basse.*
- Ca dépend des fois, parfois ça se fait en 5 minutes, parfois en 5 jours... Et parfois ça se fait pas...
- Ca se fait pas ?
- Non... pffuit !
*Il fit un mouvement rapide avec ses mains et s'éloigna avec un air grave.
Flimt regarda une dernière fois la terre qui disparaissait dans la brume. Peut-être n'allait t-il jamais revenir de ce périeux voyage. Il avait toujours rêvé et craint ce moment. Aller sur cette terre mystérieuse, c'était quelque part là son rêve. Mais il ne l'attendait pas si vite...*

(--> En pleine mer)