Un champ en friche

(venant de la forge)

*Varz finit par trouver un champ accueillant, un peu à l'écart de la cité et pas trop sale*
* Il s'endormit, les jambes repliées sous sa longue cape de voyage en se jurant de trouver un moyen de gagner un peu d'argent le lendemain*

(--> La Grande ferme)

*Spinelle s'approcha doucement de l'étranger. Elle était accompagné de deux mastodontes munis de bâtons prêt à frapper.*
- Il dort, en effet, remarqua t-elle.
- On peut le réveiller ? Demanda l'un en riant d'un rire gras.
- J'hésite... d'un côté il est beau, de l'autre... Il est chez moi... Réveillez le donc, mais doucement.
*Les deux colosses s'approchèrent de l'homme endormit*

*Varz fit un rêve bizarre; un gorille le pourchassait depuis plus de trois heures lorsqu'il sentit distinctement sa main se poser sur son épaule ce qui eut pour effet de le réveiller*
*S'apercevant qu'il n'était pas seul, il essaya de bondir sur ses deux jambes mais ne réussit qu'à se les prendre dans sa cape et à s'étendre de ton son long dans les mauvaises herbes*
- Qui... qui est là? hurla-t-il en cherchant vainement sa dague qui avait été projetée quatre mètres plus loin lors de sa chute.
*Deux colosses et une femme particulièrement belle (il nota également une aura particulièrement ténébreuse, compétence qu'il avait su développer au cours des années) se tenaient devant lui*

*Spinelle éclata d'un rire perçant*
- En plus d'être beau, il est drôle ! S'exclama t-elle.
*L'un des colosses ramassa la dague qui avait glissé sur le sol*
- C'est une belle lame, remarqua t-il, mais elle n'est pas d'ici.
- D'où viens tu étranger ? Les nouvelles têtes sont rares dans ces contrées, interrogea l'autre colosse.
*Spinelle s'installa confortablement sur le sol en prenant un grand soin à ne pas plier sa robe*
- Je suis Spinelle, ou Madame Du Val, mais tu peux m'appeler Chérie. Tu vois cette ferme, c'est à moi, ce champs, c'est à moi, ces gardes, c'est à moi. Bientôt ce sera la ville. Ah ! Mais chute, c'est un secret.
*Elle avait les yeux qui pétillaient dans la sombre lumière du jour*
- Maintenant raconte moi ton histoire, si elle me plait tu partiras libre, sinon je te garderais à mes côtés, ou bien... je te tuerais ! Parle à présent.
*Il eu un court silence pendant lequel Spinelle observait l'étranger avec un grand sourire, les deux gardes étaient aux aguets, près à intervenir si besoin*

*Varz grimaça intérieurement à l'idée de se retrouver totalement désarmé en si mauvaise posture mais exécuta néanmoins une ample révérence*
- Je me nomme Varz Noctoeil, gente dame. Je suis un humble voyageur venu chercher fortune en ville. Mais sitôt que j'aurais amassé quelques richesses, je compte bien me rendre par delà les brumes afin d'en percer les secret. dit-il.
*Se rappelant soudainement les menaces proférées par l'étrange demoiselle il bredouilla*
- Et c'est par un concours de circonstances que je me suis retrouvé à dormir au milieu de l'un de vos champs, j'implore votre pitié, gente dame.

*Spinelle sourit*
- De l'argent ? C'est cela que tu veux ? J'aurais peut-être un travail pour toi... Mais, tu n'as pas répondu à ma question. Qui es tu ?
*Elle se leva et approcha doucement son visage de Varz*
- D'où viens tu étranger ?

*Varz avala sa salive avec difficulté*
- De... de très loin, dans le nord... les champs, les fermes, les vaches, tout ça... Mes parents étaient tous deux fermiers bégaya-t-il

*Spinelle éclata d'un grand rire*
- Du Nord ? Loin au Nord ? A 40 Km au Nord c'est la mer ! Mais je te sent mal à l'aise.
*Elle se tourna vers les gardes*
- Rendez lui sa dague.
*Le garde rendit l'arme en soupirant*
- Bien, de toute façon même armé tu ne peux rien contre mes charmants vigiles. Tu es fermier donc ? Cultiver tu sais faire ? Tu voudrais travailler pour moi ? 5 pièces d'argent pour une heure.

*Le fait de récupérer son arme rendit un peu de courage à Varz ce qui lui permis de se reconcentrer sur la situation*
- Travailler pour vous serait un honneur, gente dame. Quand dois-je commencer? annonça-t-il
*Varz avait toujours eu le travail au champs en horreur mais avait grand besoin d'argent et préférait encore cela au fait d'être tué*

- Déjà tu vas venir chez moi... On pourra discuter, plus au calme. Suis moi.
*Spinelle s'éloigna avec grâce suivis de ses deux gardes*

(--> La grande ferme)

- Je vous suis dit Varz *En sachant très bien qu'il n'avait pas le choix*

(vers la grande ferme)

(venant de la grande ferme)

*Le géant en question prit un air menaçant en voyant Varz arriver*
- Du calme, du calme, je suis envoyé par ta maîtresse, Spinelle, elle t'ordonne de me donner du travail.
*Varz n'avait jamais craint les créatures qu'elles soient grandes ou effrayantes, seul l'inquiétaient ceux qui cachaient leur jeu*
*Le géant lui désigna la cabane où était conservé le matériel pour qu'il se mette au travail*

(vers la cabane à outils)

*Ce matin là, Varz prit une grave décision*
Bon , le travail aux champs c'est fini pour moi. Ce soir, je part m'installer en forêt. se dit-il en commençant à rassembler ses quelques biens (une dague usée, une gourde et les 10 pièces d'or que son travail lui avait rapporté).

(vers la grande forêt)