(--> En pleine mer)
*La bateau avançait doucement sur les flots, une légère brume recouvrait la surface maritime. La côte se rapprochait.
Le coeur de Flimt battait si fort qu'Irnia le remarqua et lui dit en souriant :*
- Calme toi, ce n'est qu'une plage.
- Pas n'importe quelle plage.
- Oui... C'est vrais...
*Doucement, la belle elfe pris la main du jeune mage qui crut alors sentir sa poitrine exploser.
Le moment ne dura pas assez longtemps à son goût et Irnia finit par retourner vers Alice, son amie de toujours. Ce n'est qu'alors que Flimt remarqua qu'il faisait froid.
Le bateau finit par s'arrêter à plusieurs centaines de mètres de la plage au sable noir.*
- On ne peut pas aller plus loin, il n'y a pas assez de fond, expliqua le capitaine, on va vous y emmener en barque.
*Ils montèrent tous dans une petite barque qui semblait peu solide à Flimt et commencèrent à ramer en direction de la plage.*
- Vous faites souvent ce voyage ? Interrogea Alice.
- Maintenant que nous y sommes, je peux vous l'avouer, c'est notre première traversée en vérité. Je m'attendais à quelque chose de plus dur. En fait, ce n'est pas si difficile que ça de passer sur ce continent. Y rester c'est autre chose par contre je crois. Vous savez, avant de partir, j'ai rêvé que le bateau coulait et qu'on mourrait tous.
- Rassurant.
- Oui, ajouta le capitaine en rigolant, d'autant plus que dans mon rêve, on était attaqué par un calamar géant. Vous imaginez ça ? Un calamar géant ! Avec pleins de tentacules, comme dans les livres ! Ahahah ! Un...
*Il n'eu le temps d'en dire d'avantage, une tentacule violette sortit des flots et frappa sa tête si fort qu'elle se détacha du reste du corps. Alice hurla, Wilf saisit sa fille par la taille et plongea avec elle dans les flots alors qu'une deuxième tentacule déjà se dressait devant eux. Flimt sauta dans l'eau à son tour en se demandant si c'était vraiment là la bonne solution, il vit alors une tentacule s'abbatre sur le canoé qui explosa en une multitude de morceaux de bois.
Alice suivait derrière.
La plage n'était heureusement qu'à une centaine de mètres. Il ne leur fallut que quelques brasses pour y parvenir.*
(--> La plage)